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L’origine du cacao remonte à bien plus loin que nous pouvons l’imaginer

En effet, le cacao n’a pas toujours été la boisson si populaire que nous aimons consommer le matin, ni l’ingrédient que nous retrouvons aujourd’hui dans nos pâtisseries favorites. D’abord boisson cérémonielle des Aztèques, monnaie d’échange puis boisson très prisée de la cour de Louis XIII, la fève de cacao a de nombreuses histoires à nous raconter !

On raconte que les premières traces du cacao remontent à environ 5300 avant notre ère en Amérique du Sud. La fève de cacao y était utilisée depuis des milliers d’années sous différentes formes. Ce sont les peuples anciens d’Amérique du Sud qui commencèrent à l'utiliser de diverses manières. Les Mayas et les Aztèques l’utilisaient comme monnaie d’échange, mais aussi comme boisson lors des cérémonies religieuses. Cette boisson était prétendument tonique et aphrodisiaque. À l’époque, l’aspect gourmand et les saveurs générée par le cacao ne rentraient pas en ligne de compte lors de la préparation. On concassait simplement la fève de cacao grillée jusqu’à l’obtention d’une pâte, puis on rajoutait de l’eau chaude et une épice locale comme le piment ! On raconte également que Christophe Colomb fut le premier à découvrir la fève de cacao ! Mais c’est seulement dans les années 1519 que l'Europe et les Conquistadores espagnols ont vraiment commencé à s’y intéresser. Quand Hernan Cortès débarqua au Mexique à cette époque là, il rencontra alors l’empereur aztèque qui lui offrit une coupe remplie de “xocoatl”. Malheureusement, cette boisson, à l’époque sans sucre et amère n’était pas au goût des Espagnols. Ce sont des moines qui par la suite eurent l’idée d’y rajouter l’ingrédient clé, à savoir le sucre ! Ce fut alors la naissance du chocolat chaud, même si la recette de l’époque reste très éloignée de ce que nous consommons aujourd’hui. Séduit par cette nouvelle recette, Cortès envoya alors une cargaison à Charles Quint et cela marqua le début du monopole espagnol de l’exportation et du commerce du cacao en Europe. Cette recette se répandit très vite dans toutes les cours de l’Aristocratie européenne. Fort heureusement, la recette fut jalousement gardée. Par la suite, l'Espagne perdit son monopole. En effet, les Anglais, Français et Hollandais décidèrent de créer leurs propres cultures dans leurs colonies respectives à savoir le Brésil, l’Afrique et au Sud-Est Asiatique. Le processus de récolte du Cacao La fève de cacao est récoltée dans des arbres appelés cacaoyer. Le cacaoyer est un arbre que l’on retrouve dans les forêts tropicales à l’ombre de la canopée. Il est originaire d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud et ne pousse que sous les tropiques. Il existe trois bassins principaux de production du cacao : • L’ Afrique (70%), • L’ Amérique Latine (20%) • Et l’ Asie (10%).

Le cacao est récolté 1 à 2 fois par an à la fin de la saison des pluies. On appelle le fruit du cacaoyer la cabosse. Les fèves de cacao sont elles-mêmes contenues dans la cabosse (et elles sont particulièrement délicieuses quand elles sont fraîchement cueillies !) On distingue à l’origine trois familles principales de cacao : Les Criollo, les Forastero et les Trinitario mais des recherches récentes montrent qu’il en existe davantage. Ensuite vient la fermentation des fèves de cacao qui dure en général quelques jours. Cette fermentation permet aux graines de développer des arômes et de se débarrasser de leur enveloppe blanche assez visqueuse. Le séchage des graines dure quant à lui plus ou moins deux semaines. Cela permet de stabiliser les fèves et favorise l'apparition du goût “chocolat”. – Les fèves sont maintenant prêtes à partir en chocolaterie ! Et cela grâce au dure travaille des agriculteurs et des sourceurs. Ce n'est qu'à ce moment que Chocolat d'Esperance commence son travail : sélections des fèves et tries, torréfaction et séparation de la coque des fèves qui sera ensuite concassées. Le grué ainsi crée est ainsi utilisé avec du sucre de canne pour la fabrication du chocolat Bean to bar que nous adorons tous !

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