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Le cacao : entre histoire et artisanat

Le cacao et l'artisanat

Consommé par des millions de personne dans le monde, le chocolat est sans aucun doute l’un des produits les plus appréciés dans le monde. Malgré tout, peu de monde s’intéresse à l’élément central rendant possible la conception du chocolat : le cacao.

Depuis les premières plantations de cacao jusqu’à la fabrication du chocolat en barre, cet article vous emmènera à travers chaque étape du processus fascinant, révélant l’origine et l’histoire captivante du cacao. 

Découvrez comment les traditions anciennes, le travail dévoué des planteurs et l’ingéniosité artisanale convergent pour créer l’irrésistible délice que nous connaissons tous et adorons.

Bienvenue dans l’univers gourmand du cacao et du chocolat, où histoire et artisanat s’entremêlent, afin d’offrir des produits de qualité uniques au monde. C’est là que réside notre savoir-faire chez Chocolat d’Espérance.

Histoire et origines du cacao

Le cacao, plante dont les graines sont utilisées pour produire le chocolat, trouve ses origines en Amérique du Sud, principalement dans les régions tropicales d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Les civilisations anciennes de cette région, notamment les Mayas et les Aztèques, sont les premières connues pour avoir cultivé et utilisé le cacao. Plongeons-nous rapidement dans son histoire et son évolution au cours du temps :

Les Mayas : pionniers de la culture du cacao

Les Mayas, qui vivaient dans ce qui est aujourd’hui le Mexique et le Guatemala, étaient parmi les premiers à cultiver le cacaoyer (Theobroma cacao). Ils considéraient autrefois le cacao comme une denrée précieuse et l’utilisaient dans divers aspects de leur vie quotidienne. Les Mayas préparaient une boisson à base de pâte de cacao mélangée à de l’eau, du maïs et parfois du miel et des épices, créant ainsi une version primitive du chocolat chaud.

Le cacao jouait également un rôle rituel et religieux chez les Mayas, étant associé à des cérémonies spéciales et utilisé comme offrande aux dieux. Les fèves de cacao étaient même utilisées comme unité de commerce et de mesure de valeur.

 

Les Aztèques : d’une boisson à une monnaie d’échange

Les Aztèques, successeurs des Mayas dans la région qui est maintenant devenue le Mexique, ont hérité de la culture du cacao. Ils ont également intégré le cacao dans leurs pratiques culturelles et religieuses, mais avec une particularité : le cacao était réservé à l’élite, aux nobles et aux guerriers.

Les Aztèques ont continué à préparer une boisson au cacao, mais leur version était plus épaisse et souvent épicée avec du piment. Ils utilisaient également le cacao comme monnaie d’échange et exigeaient parfois des tributs en fèves de cacao.

 

L’arrivée du cacao en Europe

Lorsque les explorateurs européens, tels que Christophe Colomb, ont découvert le Nouveau Monde au XVème siècle, ils ont également découvert le cacao et la boisson au chocolat consommée par les populations autochtones. Cependant, la popularité du cacao en Europe a mis du temps à se développer.

Au cours des siècles suivants, le cacao est devenu une denrée prisée dans les cours royales européennes. La boisson au chocolat s’est répandue en Europe, mais elle était réservée à l’élite en raison de son coût élevé. Avec le temps, des innovations dans le traitement du cacao ont conduit à la création du chocolat solide que nous connaissons aujourd’hui.

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Jeune cacaoyer

Les planteurs de Cacao : un savoir-faire unique

Derrière chaque carré de chocolat  se trouve un planteur de cacao dévoué, dont le labeur quotidien contribue à faire de cette friandise une expérience sensorielle inoubliable. Leur engagement envers la qualité et la durabilité est essentiel pour maintenir l'intégrité de cette industrie.

Les planteurs de cacao travaillent souvent dans des conditions difficiles, mettant en œuvre des pratiques agricoles durables pour préserver l'équilibre écologique des régions où le cacao est cultivé. Des initiatives telles que la certification équitable et biologique reconnaissent leur contribution essentielle à l'industrie du chocolat. Si la qualité du cacao et la préservation des fèves sont rendus possibles, c’est bel et bien grâce au respect du travail des planteurs. C’est pour cela que nous collaborons régulièrement chez Chocolat d’Espérance, avec des planteurs de cacao locaux, ici au Congo, afin de créer un cercle vertueux du producteur au consommateur final, et nous en sommes fières !

Du cacao à la tablette de chocolat : un long processus

La cultivation du Cacao

La culture du cacao est un art méticuleux pratiqué dans des régions équatoriales du globe. Les arbres de cacao prospèrent dans des climats chauds et humides, nécessitant une attention particulière pour garantir une récolte de qualité. Les cacaoyers, avec leurs feuilles larges et persistantes, sont délicatement entretenus par des agriculteurs dévoués. Le processus de transformation du cacao en barre de chocolat est une symphonie complexe d’étapes méticuleuses.

  1. Culture du Cacao :

La première étape commence dans les plantations de cacao situées dans des régions tropicales, principalement en Afrique de l’Ouest, en Amérique du Sud et en Asie. Les cacaoyers, arbres produisant les cabosses contenant les fèves de cacao, nécessitent des conditions climatiques spécifiques, telles que chaleur, humidité et ombre.

  1. Récolte des Cabosses :

Une fois arrivées à maturité, les cabosses sont récoltées à la main. Les planteurs de cacao, souvent membres de coopératives, utilisent des outils spéciaux pour ouvrir les cabosses délicatement et extraire les fèves à l’intérieur.

  1. Fermentations :

Les fèves de cacao sont ensuite placées dans des bacs pour fermenter. Ce processus, crucial pour le développement des arômes du cacao, peut durer de quelques jours à une semaine. La fermentation élimine également la pulpe entourant les fèves.

  1. Séchage :

Après la fermentation, les fèves sont étalées et séchées au soleil. Cela permet de réduire le taux d’humidité et de stabiliser les fèves pour le transport ultérieur

  1. Le tri des fèves et torréfaction :

Chocolat d’Espérance réceptionne les fèves dans de gros sacs en toile de jute, elles sont triées à la main pour enlever celles qui seraient cassées, abimées ou trop plates. Les fèves de cacao sont ensuite torréfiées pour développer leurs saveurs. La torréfaction peut varier en intensité et en temps, influençant ainsi la palette aromatique du chocolat.

  1. Le concassage et le vannage :

Le concassage des fèves de cacao consiste à les briser en morceaux, séparant la coque de la partie intérieure, les nibs. Le vannage est le tri des nibs des coques et impuretés pour obtenir un grué propres et prêts pour la transformation en chocolat.

  1. Broyage et Conchage :

Le grué  est broyés pour former une pâte de cacao, également appelée « liqueur de cacao ». Cette pâte contient à la fois la partie grasse (beurre de cacao) et la partie solide (la poudre de cacao). Dans le cadre du bean to bar le procéder de broyage se fait en même temps que celui du conchage ! La pâte de cacao est en effet conchée, un processus de malaxage et de brassage qui peut durer de quelques heures à plusieurs jours. Le conchage améliore la texture, la saveur et la qualité du chocolat, éliminant les particules indésirables.

  1. Le vieillissement et la maturation :

Le vieillissement améliore les arômes du cacao avant la fabrication du chocolat. La maturation permet aux ingrédients du chocolat de fusionner pour une saveur et une texture optimale.

  1. Tempérage et moulage :

Pour assurer une texture lisse et brillante, le chocolat est tempéré. Cela implique de chauffer et de refroidir le chocolat de manière contrôlée pour favoriser la formation de cristaux stables. Le chocolat tempéré est ensuite versé dans des moules pour obtenir la forme souhaitée, que ce soit des tablettes,

des barres ou d’autres formes. C’est également à ce stade que des ingrédients supplémentaires tels que des noix, des fruits ou des épices peuvent être ajoutés.

 

Le cacao au Congo : entre tradition et modernité

 

Le Congo, joyau d’Afrique centrale, joue lui aussi malgré tout un certain rôle dans la production mondiale de cacao. Avec des conditions climatiques propices, le pays connaît une augmentation constante de sa production.

La cacao-culture constitue un atout de développement socio-économique pour les 1500 producteurs du département de la Sangha qui demandent qu’à être accompagner.

Les planteurs de cacao au Congo, souvent membres de coopératives, tirent fierté de leurs traditions agricoles transmises de génération en génération. Les initiatives de développement durable, soutenues par le gouvernement et des partenariats internationaux, renforcent l’engagement du Congo envers une production de cacao éthique et respectueuse de l’environnement.

 

Chez Chocolat d’Espérance, nous nous efforçons de mêler l’artisanat et le savoir-faire local tout en assurant la gourmandise et l’accessibilité de nos produits. Découvrez sans plus attendre tous nos produits chocolatés sur notre site !

N’hésitez pas à nous contacter pour tout demande spécifique ou commande personnalisée.

3 Commentaires

  1. Bridgett
    23 juin, 2024 à 5:48 pm

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